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Respect des droits et pleine participation sociale des personnes en situations de handicap !       .

WEBINAIRE : Le MDH-PPH : De la formation à la mise en œuvre d'accompagnement des organisations

MARDI 16 MARS 2021

Vous l’avez raté ou vous souhaitez le revoir ?

Édito :

L’obsession de l’inclusion ? Vraiment ?

Agenda :

Infos sur conférences, publications, appel à projets …

Le 3 mars 2021, la Commission européenne a présenté sa nouvelle stratégie en faveur des droits des personnes en situations de handicap pour la période 2021-2030 !

Un candidat à la présidentielle s’est prononcé pour la relégation des élèves en situation de handicap dans des établissements spécialisés et contre leur présence dans une école pour tous obsédée par l’inclusion. Les politiques et les associations gestionnaires se sont élevées, à juste titre, contre de tels propos, discriminatoires et excluant de la vie sociale toute une catégorie d’enfants.

En oubliant que ce que décrit ou ce dont rêve ce candidat est encore ou déjà une réalité vécue de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Les politiques et les organisations gestionnaires sont responsables aujourd’hui de relégation de ces enfants dans des établissements éducatifs spécialisés et de leur exclusion des établissements du système éducatif « ordinaire ».

Il n’est que de lire les deux rapports du Comité des droits des personnes handicapées (le premier en janvier 2019, le second en octobre 2021), chargé de vérifier l’application dans notre pays de la Convention relative aux droits des personnes handicapés, pour constater que le souhait de ce candidat est déjà réalisé.

Le dernier rapport constate par exemple : « le refus de certaines écoles d’admettre les enfants ayant un handicap intellectuel ou psychosocial et les enfants autistes ; le manque d’aide individualisée ; l’absence d’aménagements raisonnables ; l’insuffisance de l’instruction en langue des signes », etc. Le premier rapport dénonçait déjà le fonctionnement, contraire au droit international, d’une éducation des enfants et des jeunes ne relevant pas du ministère de l’Education nationale et appelait à « transformer le système éducatif de sorte qu’il accueille, dans une démarche inclusive, les enfants handicapés ».

Il y a donc une certaine duplicité ou hypocrisie dans le fait de dénoncer, encore une fois à juste titre, de tels propos discriminatoires, et en même temps d’avoir des pratiques organisationnelles et professionnelles qui sont conformes à ce qui est dénoncé. L’exclusion de l’école est présente (même si des efforts sont faits pour inclure un peu), la relégation dans les établissements spécialisés existe (même si l’offre de services évolue dans le bon sens).

Espérons que les acteurs de l’accompagnement des élèves en situation de handicap vont pouvoir se saisir des indications de ces deux rapports, et ne pas s’offusquer des préconisations formulées.

Date Parution: 18/01/2022                                     

Jean-Yves Le Capitaine

Revue Inclusion sociale

Nouvelle revue

(avec un article de Patrick FOUGEYROLLAS )

FIRAH-logo-Handicap

La FIRAH ouvre 4 appels à projets de recherche appliquée en 2021 … (détails dans agenda)

Bonnes pratiques

Présentation de bonnes pratiques réalisées par d’autres acteurs que Vision Inclusive / RFPPH

AFP-village des sourd à Bali
Handicap-RFPPH-Vision inclusive

Bonnes pratiques

Présentation de bonnes pratiques réalisées par d’autres acteurs que vision inclusive / RFPPH

Notre regard sur l'actualité du secteur du handicap

Déconjugalisation de l’AAH :

une mesure historique à la trappe !

Dans un discours volontariste concernant les personnes en situation de handicap (priorité nationale, société inclusive…) on pouvait s’attendre à ce l’on franchisse un pas de plus dans le progrès avec la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé, c’est-à-dire la fin de la prise en compte des revenus du conjoint pour l’attribution de l’allocation. Les personnes handicapées, les associations représentatives et gestionnaires, de très nombreux mouvements politiques y souscrivaient, une pétition avait recueilli de nombreuses signatures… Il s’agissait donc d’un progrès très largement reconnu dans l’accès aux droits, à l’indépendance et à la dignité des personnes en situation de handicap.

Patratas ! A l’Assemblée nationale, l’amendement qui instaurait cette mesure a été refusé par le gouvernement et la majorité présidentielle, contre l’avis de tous les autres groupes politiques.

Jean-Yves LE CAPITAINE 

Date : 18/06/2021

Pour comprendre les enjeux de la question, en lien : le communique de presse du Collectif Handicap et un article de Informations Handicap :

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